Pour de nombreux clients, les véhicules électriques sont déjà un meilleur choix que les véhicules diesel ou essence. Les constructeurs automobiles s’adaptent déjà à l’évolution de la demande et construisent de nouvelles usines pour la production exclusive de véhicules entièrement électriques. Compte tenu des interdictions des véhicules à combustion, menaçantes et parfois déjà décidées, à la fin de cette décennie, c’est une conséquence logique. Les véhicules électriques devraient dominer le marché à partir des années 2030.
L’évolution des mentalités au sein de la population est également démontrée par les chiffres d’immatriculation : alors que les chiffres d’immatriculation des véhicules neufs ont baissé de 19 % en 2020 par rapport à l’année précédente, les voitures électriques enregistrent une augmentation de 207 %, ce qui représente une part de marché de 6,7 %. Cette tendance s’est poursuivie en 2021, de sorte que la part de marché se situe désormais à près de 14 %. Les estimations prévoient que jusqu’à 14,8 millions de véhicules électriques à batterie et d’hybrides rechargeables circuleront sur nos routes en 2030.
Mais un changement de type de propulsion s’accompagne également d’une mutation structurelle dans le secteur des transports et le secteur de l’énergie. Cela entraîne actuellement des problèmes qui doivent être résolus de toute urgence dans les années à venir. En premier lieu, il y a le rapport entre les voitures électriques et les bornes de recharge et l’inquiétude qui en découle de trouver une place de recharge libre. Les automobilistes craignent de tomber en panne de courant, surtout lors de longs trajets. Ils ont peur de l’autonomie. Le comportement réel montre que cette crainte est infondée : la plupart des automobilistes font régulièrement des pauses lors de longs trajets, comme le recommande également l’ADAC. Ainsi, bien que davantage de bornes de recharge soient nécessaires, ce n’est pas dans l’ordre de grandeur supposé par beaucoup. De plus, des temps de charge toujours plus courts entraînent un débit de véhicules par heure plus important.
Indépendamment des bonnes intentions des véhicules électriques, il ne faut toutefois pas ignorer les problèmes liés à la production d’électricité. Cette électricité est-elle « verte » ou provient-elle de combustibles fossiles ? Et comment l’électricité est-elle transportée afin de pouvoir être rechargée partout avec une puissance élevée ? On s’inquiète souvent également du fait que l’utilisation de véhicules électriques sollicite encore davantage le réseau électrique, ce qui entraînerait des perturbations et des interruptions. Selon VW, le réseau allemand est toutefois en mesure de couvrir sans problème les besoins supplémentaires. Grâce aux énergies renouvelables et à la planification ciblée de la transition vers la voiture électrique, il est bien équipé pour cela.
Mais malgré cette capacité avec laquelle le réseau électrique peut couvrir les besoins accrus, il existe encore des défis en matière d’électricité. Ceux-ci résultent de la recharge de véhicules électriques dans la plage de haute fréquence. Concrètement, il s’agit des courants harmoniques. Ceux-ci résultent de changements de fréquence dans les systèmes de distribution d’électricité, qui entraînent des fluctuations de tension et de courant. De telles irrégularités peuvent survenir lors de la recharge de véhicules électriques et causer des problèmes dans le réseau ainsi qu’avec les véhicules eux-mêmes.
En raison de ces distorsions harmoniques, la valeur efficace de la tension et la valeur de crête de la forme d’onde augmentent. Cela augmente à son tour la demande d’électricité du réseau. L’augmentation du flux de courant dans le système entraîne des pertes plus importantes et accélère, dans certaines circonstances, également l’endommagement des composants du réseau. En raison de l’alimentation en courant provenant des harmoniques, les composants peuvent surchauffer en raison des pertes de chaleur et être endommagés de manière permanente. Cela peut entraîner des défaillances des composants endommagés. La conséquence serait alors une panne de courant.
Les distorsions harmoniques peuvent également affecter directement les performances du véhicule et endommager l’électronique de bord. Cet aspect ne doit pas être sous-estimé. En fin de compte, de nombreux acheteurs potentiels de voitures électriques sont dissuadés par la crainte que le véhicule ne soit pas aussi robuste qu’un véhicule à combustion et, dans l’ensemble, plus susceptible de présenter des défauts. De tels défauts favoriseraient la méfiance générale à l’égard des véhicules électriques et auraient un impact négatif sur l’acceptation.
Si nous prenons conscience des problèmes causés par les distorsions harmoniques, nous pouvons déjà nous pencher sur les solutions possibles – et pas seulement lorsque les problèmes sont déjà là. Heureusement, il existe une solution simple aux problèmes de courants harmoniques :
Les filtres d’harmoniques contribuent à la protection des condensateurs. Ceux-ci sont un composant essentiel des voitures électriques typiques, qui peut tomber en panne en raison de l’influence répétée des distorsions harmoniques. Grâce à leur faible tolérance d’inductance et à leur comportement linéaire, les filtres d’harmoniques de REO conviennent particulièrement bien à la protection des condensateurs, même en cas de courant supérieur à la valeur nominale. Si nous nous préparons dès maintenant aux aspects pratiques de l’utilisation des voitures électriques, nous pouvons faire en sorte que la transition se déroule sans problème.
Il existe des solutions pratiques aux problèmes évidents que la propulsion électrique pourrait causer dans les réseaux électriques et les véhicules eux-mêmes. Nous pouvons facilement profiter des avantages de la transition vers les voitures électriques, en particulier les émissions de CO2 plus faibles, à condition de commencer à planifier dès maintenant.
