Les commutateurs électriques doivent être soumis à divers tests pendant la phase d’homologation. Certains de ces tests portent sur le comportement de la commutation dans diverses conditions de charge. Le commutateur est testé dans des conditions de charge nominale, de surcharge et à divers facteurs de puissance. Outre la charge continue, les processus de mise en marche et d’arrêt sont également testés. Au cours de ce processus, il est crucial de ne pas modifier les paramètres définis pendant toute la durée du test. Dans le passé, les inductances à air étaient utilisées comme charges inductives, car elles ne saturent presque jamais. Cependant, les inductances à air sont plus grandes et ont un champ parasite plus important que les inductances comparables à noyau de fer et à l’énergie magnétique correspondante. Pour régler la valeur respective du facteur de puissance, des résistances ajustées doivent également être connectées. Pour satisfaire tous les points de test demandés, il faut disposer de diverses charges inductives et
ohmiques. Cette construction toroïdale spéciale de l’inductance à noyau à air offre l’avantage d’une courbe d’inductance linéaire en fonction du courant. Malgré cela, elle présente un champ parasite très faible et négligeable en comparaison de celui d’une inductance à noyau de fer saturable.